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Photo du rédacteurFranck Houdas

Mon monde

Dernière mise à jour : 4 août 2023

Triple champion du monde, champion d’Europe, septuple maillot vert sur le Tour de France et également sept fois champion de Slovaquie sur route, Peter Sagan fait partie des grands noms de l’histoire du cyclisme. Avec sa « Team Peter » qui le suit partout, le Slovaque nous emmène dans sa roue pour évoquer ses trois saisons avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules. Alors prends votre vélo, et roule avec Sagan.

Livre « Mon monde » de Peter Sagan
Toute la détermination de Peter Sagan sur la première de couverture / ©Fnac

Que l’on soit fan ou non de cyclisme, le nom de Peter Sagan, dit quelque chose. Pour les passionnés de sport, nous nous sommes tous demandés par moment ce qu’il se passait dans sa tête lors d’une course. Connu pour être un sprinteur, même s’il le dément dans son livre, Sagan considère le sprint comme une loterie et que chaque coureur sur la ligne de départ a une histoire différente. Séparé en trois parties, correspondant chacune à l’année d’un titre de champion du monde (2015, 2016, 2017), le Slovaque raconte et se livre sur les saisons et épisodes qui ont précédé ses succès mondiaux.


En route vers le premier maillot arc-en-ciel

Les premières pages évoquent bien évidemment son passage en professionnel chez l’équipe Liquigas mais aussi les personnes avec qui il travaille au quotidien à cette époque-là. Et lorsqu’il rejoint l’équipe Tinkoff, le lecteur est tout de suite plongé au sein de l’effectif et assiste à ce qui se passe en off. Il peut constater que tout n’est pas rose. Surtout avec Oleg Tinkov, entrepreneur et businessman russe à la tête de Tinkoff, et Bobby Julich, son coach. Entre deux courses, Peter Sagan raconte aussi son été 2015 qui se traduit par des stages en altitude, des négociations de contrat et bien sûr par la participation au Tour de France. Après avoir évoqué sa rencontre avec sa future femme Katarina, celui qui est surnommé Tourminator explique en détailla façon dont il a obtenu son premier maillot arc-en-ciel qui le suivra pendant une année minimum.


Sprint, Jeux Olympiques et Championnats du monde

À travers les pages, Peter ne le cache pas : travailler avec Oleg n’est pas facile mais performant. Et c’est pour cela qu’un chapitre entier lui est dédié. Tout comme sa victoire sur le Tour des Flandres en 2016 et les fameux pavés à 23%. Mais le premier gros sujet de cette deuxième partie du livre est bien évidemment la catégorie dans laquelle Sagan est classé par le grand public : le sprint. Le natif de Žilina explique non pas ses secrets mais « juste du bon sens ». Il aime les sprints qui prennent la largeur de la route et rejoindre l’échappée à deux kilomètres de l’arrivée, qui n’a rien avoir avec de la chance mais juste le bon déroulement d’un plan établi.


Quand arrive l’été 2016, Sagan est obligé d’évoquer les Jeux Olympiques de Rio et de se remémorer ceux de Londres, quatre ans plus tôt. Après une mauvaise expérience dans la capitale anglaise, le Slovaque ne veut pas revivre la même chose et choisit de disputer l’épreuve de VTT, une atmosphère qu’il n’a plus connu depuis ses années juniors, après avoir passé un deal avec Oleg Tinkov. Un marché justement évoqué dans les pages qui suivent jusqu’à sa victoire à Doha où étaient disputés les championnats du monde.


A bord de l’équipe BORA-hansgrohe

La dernière partie du livre se passe au sein de l’équipe de BORA-hansgrohe. Comme tu l'auras compris, Peter Sagan change d’équipe en 2017 mais emmène avec lui toute sa « Team Peter ». Une Team avec qui il fait des paris fous et amusants pour garder cette motivation de la gagne. Malheureusement, cette gagne ne s’illustrera de suite : battu au sprint sur Milan-San Remo par le polonais Michael Kwiato, sa chute sur le Tour des Flandres à cause d’une veste d’un spectateur et ses deux crevaisons lors du Paris-Roubaix. Et ce n’est pas tout ! Tu te rappelles quand Peter a été exclu du Tour de France en 2017, à cause de son coup de coude sur Mark Cavendish lors du sprint de la quatrième étape ? Eh bien, c’est également un évènement sur lequel il revient injustement.

Vient ensuite un passage très intéressant qu’on retrouve également dans le livre d’Alizé Cornet « Sans compromis » : le contrôle anti-dopage. Contrôlé au moins une fois par semaine, le puncheur n’hésite pas à complimenter ses amis sprinteurs et ses rivaux actuels avant de gagner pour la troisième fois de suite le maillot arc-en-ciel.

Le livre se termine par l’année 2018. Après de multiples tentatives, Sagan remporte un Monument qu’il chassait depuis longtemps : Paris-Roubaix. Pour faire simple, son livre reprend les grands moments de sa carrière de cycliste, et de sa vie d'homme. La vie, les gloires, les défaites et les difficultés.

Voici trois anecdotes aussi impressionnantes que son palmarès :

  • Avant de disputer les championnats du monde à Bergen en 2017, Peter Sagan était malade comme un chien une semaine avant le départ. Il n’a pu que s’entraîner deux jours avant le départ.

  • Suite à son exclusion du Tour de France 2017, et pour se changer les idées, il invite ses proches sur un bateau à faire la fête lors d’une croisière à Monte-Carlo.

  • En 2018, Peter Sagan remporte son premier Paris-Roubaix. Pourtant, le Slovaque n’a pas la tête à la fête : le jeune Belge Michael Goolaerts a chuté sur un des secteurs pavés et avant de faire une crise cardiaque. Une course endeuillée.

Mon avis : Je ne suis pas un grand fan de cyclisme donc un peu difficile d’imaginer les courses et les propos du septuple maillot vert du Tour de France. La quatrième de couverture est trompeuse : le mot « autobiographie » est évoqué mais il s’agit plutôt de ces trois années où il porte le maillot arc-en-ciel, synonyme de champion du monde (2015, 2016, 2017). Novice de vélo, j’ai forcément appris quelques petites choses mais dans l’ensemble ce livre est destiné aux inconditionnels. Le bouquin commence par un prologue qui décrit la course pour son troisième titre de champion du monde. Bizarrement, cette course est évoquée en fin de livre. Etrange de la mettre deux fois... Et que dire de la traduction ? Fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe... Je m’en serais bien passé. Heureusement qu’il y a des photos dans le bouquin pour se rincer les yeux.


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